Les MAMIL, ou les hommes d'âge moyen en lycra pour leur donner leur nom complet, prennent beaucoup de flak imméritée. Leur amour du cyclisme et tout le resserrement, serré Les vêtements qui l'accompagnent sont souvent associés à une crise de la quarantaine. Là où, par le passé, ils se sont tournés vers le golf ou une voiture de luxe, ils optent désormais pour des vélos et des engins de route standard.
Cependant, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Recherche qualitative en sport, exercice et santéIl ya trois raisons principales pour lesquelles les MAMIL se tournent vers le cyclisme, et aucune d’entre elles ne porte des vêtements trop serrés ou craint la moissonneuse (ne craignez pas la moissonneuse).
L’étude a été réalisée par James Beale et Oliver Glacken de l’Université de East London, qui ont résumé leurs conclusions sur The Conversation. Glacken et Beale se sont entretenus avec 11 hommes âgés de 34 à 52 ans, qui avaient tous une expérience de deux ans au minimum pour faire du vélo pendant une heure par semaine à la campagne.
RECOMMANDÉ: Quatre grandes routes cyclables de Londres à essayer
Glacken et Beale ont identifié trois raisons pour lesquelles ces hommes ont apprécié ce soi-disant cyclisme vert, le premier étant la «maîtrise et les joies simples». La réussite des épreuves, comme parcourir de longues distances à vélo ou conquérir des montées difficiles, a été l’un des principaux moyens par lesquels les hommes ont expliqué leur plaisir à pratiquer ce sport, et le sentiment de réussite les a incités à se tester eux-mêmes. Ceci est couplé avec l'excitation de descendre une colline escarpée à grande vitesse (nous pouvons tous l'apprécier).
La deuxième raison a été étiquetée «mon endroit pour s’évader et rajeunir». Faire du vélo à la campagne est un processus de restauration où les hommes peuvent oublier leurs soucis quotidiens. Cela se traduit par un sentiment de calme similaire, suggèrent les auteurs, à celui que l'on peut atteindre en pratiquant la pleine conscience.
Glacken et Beale ont identifié la troisième raison pour laquelle les hommes aimaient faire du vélo comme «seuls, mais connectés», en ce sens qu’ils pouvaient monter en groupe avec d’autres mais ne ressentaient aucune pression pour interagir s’ils ne le souhaitaient pas.
De plus, ils pouvaient même se déplacer seuls pour profiter de la sensation d'évasion et bénéficier d'un sentiment de camaraderie en partageant leurs cycles sur les réseaux sociaux. Tous les conducteurs de l'étude utilisaient des appareils de cartographie GPS.
Dans l'ensemble, l'étude suggère que nous pourrions tous apprendre quelque chose des MAMIL. Prendre le temps de faire du vélo à la campagne ou de toute autre activité de plein air qui flotte sur votre bateau pourrait bien vous aider à améliorer votre santé physique et mentale.
RECOMMANDÉ: Les meilleurs événements cyclistes au Royaume-Uni
